samedi 28 avril 2012

Commentaire à un article sur la chute d'Apple : http://www.journaldugeek.com/2012/04/27/plus-que-2-ans-a-vivre-pour-apple/

Mon avis sur cet article, quel est le votre?

l'article

On pense tous à cette chute apres la gloire. 
En fait le modele s'applique plus largement aussi aux societé politiques et aux etats / empires.  Et là, si on retrouve la question du leader qui assure la cohesion, on ne retrouve pas forcément la chute immédiate: après Caillus Julius Caesar il y a eu un fameux Caesar August. Par contre cela a aussi maqué la fin de la république Romaine. 

Pour en revenir à Apple une différence que je vois dans l'histoire de cette boite c'est qu'elle a déjà connu un épisode de déclein tout en réussissant à se reconstruire. Je pense qu'un des facteurs important dans la chute c'est la perte de lucidité. Ça ne me paraitrait pas impossible que Apple offre un contre exemple et survive avec le culte de jobs. 

Un autre exemple de communauté guidée par un leader a survécue depuis 2000 ans. Je vous laisse deviner: mort une fois et ressucité. Bon je m'arrete là (je n'ai pas l'idee de convertir qui que ce soit).

Pour conclure, je pense que Apple peut maintenir une forte cohesion en interne et maintenir un moment sa position. La question est aussi comment ils vont vouloir y parvenir avec leur 110 milliard de trésorerie?

samedi 21 avril 2012

Avis sur free ?

Free Mobile : et maintenant, les résiliations ?
http://www.gizmodo.fr/2012/04/20/free-mobile-et-maintenant-les-resiliations.html

Je ne sais pas si beaucoup s'en rendent compte mais il y a 6 mois il n'y avait pas d'articles sur le sujet, donc pas de commentaires sur tout ça. Et oui, tout le monde s'en foutait bien de commenter le niveau de service ou le prix de son abonnement parceque pour un niveau de service a peine potable on en avait rapidement pour 30 euros. Aujourd'hui, content/pas content chacun à le choix de changer le mois suivant et ça c'est cool.

Ceux qui se cassent de chez free ont le droit de le faire si ils n'y trouvent pas leur compte et c'est le contrat que free à proposé. En meme temps je suis certains que ceux qui vont ailleurs ne reprendront pas leur ancien forfait. Donc si ils sont honetes ils ne devraient pas cracher sur Free.

Moi, personnellement je suis chez free et j'ai bien eu 2 ou 3 problemes qui m'ont un peu emmerdés, mais je compte bien rester rien que pour leur donner la chance de se mettre à niveau et continuer à mettre une pression aux autres opérateurs.

Si free ne continue pas de progresser un peu ils n'atteindront pas la taille critique face aux autres opérateurs et vous verrez d'ici un an ou deux que la politique du raquette des clients va reprendre et que les inovations dans les debits avec la 4g vont refaire un gros plat comme sur la fin des annees 2000.

Autrement dit je vote avec mon porte monnaie pour l'acteur qui apporte une dynamique au marché (quelque chose me dit que cela pourrait même avoir plus d'effet que mon vote de demain - à voir).

mercredi 1 février 2012

Neil Young : « le piratage est la nouvelle radio »

À l'occasion de la conférence D: Dive Into Media, Neil Young a été interviewé par Walt Mossberg et Peter Kafka de AllThingsD. Le chanteur s'est notamment exprimé sur l'avenir de l'industrie musicale et ses rapports avec Internet : « je vois l'Internet comme étant la nouvelle radio […] la radio, c'est fini […] le piratage est la nouvelle radio, c'est comme ça que la musique circule. »

skitched

Young rappelle que la circulation libre de la musique est un élément crucial pour l'industrie — on l'appelle aujourd'hui piratage, elle s'appelait autrefois radio, avec in fine le même objectif : sensibiliser l'auditeur et provoquer l'acte d'achat. Il y a certes des différences majeures, qui expliquent le malaise face au piratage et par synecdoque face à Internet : la diffusion radiophonique est en partie financée par la publicité, une formule dont seule l'offre légale de streaming s'approche ; le piratage est un enregistrement de la musique, alors qu'il fallait il y a quelques années une cassette pour pirater les morceaux diffusés à la radio.

La thèse de Young ne manque pas d'intérêt : en traçant ce parallèle, le chanteur canadien recentre le débat sur la loi de l'offre et de la demande et sur la question de la qualité de la musique. De la même manière que la radio (et la cassette usée à force de lectures et de rembobinages) offre un signal sonore fortement dégradé, la majorité des morceaux disponibles sur les divers canaux de piratages sont encodés en MP3 de qualité plus que passable. Mais alors que le CD offrait une véritable alternative à la fois en matière de qualité et de facilité d'utilisation, l'offre légale dématérialisée n'est aujourd'hui pas suffisamment attractive pour favoriser l'acte d'achat : pourquoi acheter un AAC 256 sur l'iTunes Store en quatre clics si on trouve et récupère un MP3 320 de manière totalement illégale en trois clics ?

skitched

Neil Young pense qu'il y existe un véritable marché pour une offre de qualité, seul terrain sur lequel il faudrait se battre face au piratage — puisqu'on ne pourra pas l'éradiquer, mais mieux, qu'il est partie prenante de l'industrie musicale, il faut lui opposer une alternative, fournir une progression logique vers l'achat (« le CD est mort, mais pas l'album »). Et cette progression logique, c'est celle de la création d'un format retranscrivant plus fidèlement les masters en sortie du studio : du master 192 kHz / 24-bits, le CD est conformé à 44,1 kHz / 16-bits, et les différents formats lossless et lossy dégradent encore un peu plus le son. Young explique ainsi que le fichier MP3 moyen n'inclut plus que 5 % des données originales présentes sur le master. Qobuz, parmi d'autres distributeurs, propose un format Studio Master 192 kHz / 24-bits, mais cette offre reste minoritaire — alors que Neil Young appelle « un homme riche » à la démocratiser.

Cet homme riche aurait pu être Steve Jobs, que le chanteur connaissait : « Steve Jobs était un pionnier de la musique dématérialisée et son héritage est énorme. Mais lorsqu'il rentrait chez lui, il écoutait sa musique sur vinyle. Et vous pouvez penser que s'il avait vécu suffisamment longtemps, il aurait fait ce que j'essaye de faire aujourd'hui. » Selon Young, Apple était en train de travailler sur un magasin de musique de haute qualité, ce que confirment plusieurs bruits de couloir qui ont circulé en 2010 et en 2011. À l'heure actuelle cependant, la firme de Cupertino a appuyé sur le bouton pause de son projet iTunes HQ.

Images Asa Mathat



Cordialement,

Alexandre Szerement